LES CHEMISES DE MON PÈRE
Au Centre d’Art Contemporain de Nîmes (CACN) au 25, rue Saint-Rémy 30900 Nîmes /// Du 8 octobre au 30 novembre 2019 /// Exposition : LES CHEMISES DE MON PÈRE /// Curateur : Christophe Arcos
Son travail est un ensemble de sensations et d’impressions. Son discours, lui, est construit par l’utilisation d’outils et de protocoles de fabrication complexes : “J’aime me laisser porter par l’étrangeté des choses, être saisi par une vision, une sensation qui me sort de ma perception habituelle” explique-t-il. Ses images mêlent l’argentique et le numérique en accolant des matériaux du quotidien qu’il ramasse au gré de ses recherches plastiques en sillonnant la ville. En effet, Baptiste Rabichon (Photo ci-dessous Crédit@FrédériqueFer) manipule la lumière et les pixels en révélant “une autre réalité” photographique. Le visiteur appréciera ici ses séries figuratives et abstraites révélant ces menus détails échappant à l’oeil. Ici, chaque zone de l’image est intrinsèquement différente de la suivante en créant une atmosphère de songe troublante. Cette écriture photographique s’appuie sur une immense matériautèque d’images constituée par Baptiste qui nous confie ceci : “Mes images sont comme des tableaux qui auraient enregistré quelque chose du monde…” On aime ces notes photographiques - avec ses éléments créés had oc - qui révèlent des espaces tentaculaires s’appuyant sur des couleurs négatives jouant avec les secrets d’une pratique bouleversant notre rapport à la photographie. Et portée par des secrets nous disant que le hasard a toujours quelque chose à dire.