THE EARTH, THE TEMPLE AND…

A la galerie Marian Goodman au 79, rue Temple 75003 Paris /// Jusqu’au 18 mars 2020 /// Exposition : THE EARTH, THE TEMPLE AND THE GODS

Je faisais des recherches sur les premiers procédés photographiques depuis de nombreuses années quand j’ai décidé de développer Julia Mamaea en adaptant un procédé d’impression du XIXè siècle, le collotype pour lequel j’ai substitué la teinture colorée à l’encre lithographique…” a-t-il confié dernièrement. Et d’ajouter : “Cette technique a produit des teintes aqueuses allant du turquoise au lavande jusqu’au saumon”. Ses oeuvres soulignent l’impossibilité actuelle à prétendre à une quelconque originalité, toute oeuvre n’étant que la citation d’autres. Dans un procédé formel associant l’art conceptuel à la photographie, il explore la notion de scepticisme dans des techniques qu’il a lui même mises au point. En effet, la démarche artistique de James Welling (Photo ci-dessous Crédit@ValentinCaron) établit une continuité temporelle dans des récits fictifs entre des référents ayant parfois plus d’un siècle d’écart. Le visiteur appréciera ici - au coeur de ce remarquable solo show - ses travaux évoquant le début de l’imaginaire photographique de la Grèce via des expéditions archéologiques - relevant autant de la folie que de l’exploit - dans des tonalités de rouges sombres et de jaunes ardents. On aime tout particulièrement cette pratique portée par ces teintes saisissantes et ces contrastes conférant au médium le pouvoir de remonter le temps. Et faisant dire à James ceci : “L’effet cumulatif de ces multiples Julia était troublant. Il me semblait que son vêtement, son regard, son genre même, étaient devenus fluctuant, changeant de façon spectaculaire d’image en image

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